Samedi 23 mai
De Joncels à Mècle (26kms),
Le démarrage commence très fort par une montée abrupte et la mécanique a du mal à démarrer. Au moins 10 arrêts de quelques instants en 1h.
Puis je commence à prendre le rythme et puis un bref moment de découragement au bout de 6kms de montée, quand tout à coup, un bruissement énorme dans les fourrés. Je m'attends à voir sortir un sanglier et reste immobile et puis à 5m de moi, surgit une biche qui me regarde droit dans les yeux, pas vraiment effrayée et moi totalement émerveillée je reste là pendant 1 à 2 mn en me demandant si je rêve ou pas.
Puis une autre biche arrive et là, elles s'en vont toutes les deux. Je n'ai pas voulu casser ce moment magique en essayant de prendre une photo et j'ai donc essayé au moment où elles partaient, je crois sans grand succès. Puis je continue vers le col des Claves au pas d'escargot, toujours sous le charme.
C'est le déflé des cols (8 au total, entre 600 et 900m de dénivelé). Même si le panorama est magnifique, la fatigue se fait sentir et l'organisme est en souffrance. A chaque arrivée en haut du col je pousse un "wahou, j'y suis arrivée" ! Lorsqu'on aperçoit au loin le suivant on se dit : "c'est pas possible, pas celui là !" Et puis on grimpe à son rythme et on recommence...
Je fais difficilement les 5 derniers kms qui me séparent de Mècle. Je suis pourtant partie avec 2 litres d'eau et je n'ai plus rien. Aucune possibilité de remplir une bouteille. En arrivant à Mècle, je rencontre des gens charmants qui me vante le gîte rural du village. Je décide donc de m'y arrêter, ne pouvant faire les 4 derniers kms qui me sépare de St Gervais. J'ai les pieds en feu et les genoux en compote. Un accueil vraiment très chaleureux m'est fait par Michel et le village est charmant. Il me donne les clés de l'Église
afin que je puisse la visiter et en sortant je papote un moment avec les gens du village assise sur le banc de l'Église. C'est très sympa. Michel me sert mon dîner sur la terrasse du gîte et je me régale : tout est maison ! Nous parlons de la vie au village qui s'éteint de plus en plus.
<Son optimisme fait qu'il pense que quelques jeunes voudrons bientôt revenir au village. Je lui souhaite de tout coeur car c'est un endroit très attachant. Pour demain, il me propose de sortir du chemin pour aller visiter Saint Eutrope(?). Pourquoi pas ? Cette nuit, j'ai fait un rêve éveillé bizarre. J'étais sur la terrasse d'un restaurant en attendant une place et la patronne vient me dire que c'est complet et qu'après elle ne prend plus personne. Le temps que je m'en aille au gîte, un homme arrive et le serveur l'installe. J'écris un mot sur le livre d'or et m'en vais, très triste de ne pas pouvoir manger après avoir fait autant de kms...
Le démarrage commence très fort par une montée abrupte et la mécanique a du mal à démarrer. Au moins 10 arrêts de quelques instants en 1h.
Puis je commence à prendre le rythme et puis un bref moment de découragement au bout de 6kms de montée, quand tout à coup, un bruissement énorme dans les fourrés. Je m'attends à voir sortir un sanglier et reste immobile et puis à 5m de moi, surgit une biche qui me regarde droit dans les yeux, pas vraiment effrayée et moi totalement émerveillée je reste là pendant 1 à 2 mn en me demandant si je rêve ou pas.
Puis une autre biche arrive et là, elles s'en vont toutes les deux. Je n'ai pas voulu casser ce moment magique en essayant de prendre une photo et j'ai donc essayé au moment où elles partaient, je crois sans grand succès. Puis je continue vers le col des Claves au pas d'escargot, toujours sous le charme.
C'est le déflé des cols (8 au total, entre 600 et 900m de dénivelé). Même si le panorama est magnifique, la fatigue se fait sentir et l'organisme est en souffrance. A chaque arrivée en haut du col je pousse un "wahou, j'y suis arrivée" ! Lorsqu'on aperçoit au loin le suivant on se dit : "c'est pas possible, pas celui là !" Et puis on grimpe à son rythme et on recommence...
Je fais difficilement les 5 derniers kms qui me séparent de Mècle. Je suis pourtant partie avec 2 litres d'eau et je n'ai plus rien. Aucune possibilité de remplir une bouteille. En arrivant à Mècle, je rencontre des gens charmants qui me vante le gîte rural du village. Je décide donc de m'y arrêter, ne pouvant faire les 4 derniers kms qui me sépare de St Gervais. J'ai les pieds en feu et les genoux en compote. Un accueil vraiment très chaleureux m'est fait par Michel et le village est charmant. Il me donne les clés de l'Église
afin que je puisse la visiter et en sortant je papote un moment avec les gens du village assise sur le banc de l'Église. C'est très sympa. Michel me sert mon dîner sur la terrasse du gîte et je me régale : tout est maison ! Nous parlons de la vie au village qui s'éteint de plus en plus.
<Son optimisme fait qu'il pense que quelques jeunes voudrons bientôt revenir au village. Je lui souhaite de tout coeur car c'est un endroit très attachant. Pour demain, il me propose de sortir du chemin pour aller visiter Saint Eutrope(?). Pourquoi pas ? Cette nuit, j'ai fait un rêve éveillé bizarre. J'étais sur la terrasse d'un restaurant en attendant une place et la patronne vient me dire que c'est complet et qu'après elle ne prend plus personne. Le temps que je m'en aille au gîte, un homme arrive et le serveur l'installe. J'écris un mot sur le livre d'or et m'en vais, très triste de ne pas pouvoir manger après avoir fait autant de kms...